Le nom de la future galerie crée une (petite) polémique

Loches

08/05/2010 06:38

Hier soir, les élus se sont réunis en mairie pour traiter treize dossiers. D'ailleurs tous votés à l'unanimité, ce qui reste exceptionnel. Morceaux choisis.

  

En début de séance du conseil municipal, hier soir, en mairie. - Photo NR

  
Une séance calme. Presque sereine. Et rapide (moins de deux heures !) Il aura fallu attendre les questions diverses pour que majorité et opposition montent (un peu) dans les aigus, hier soir.
En effet, c'est la dénomination de la galerie installée dans la nouvelle annexe de l'église Saint-Antoine qui a posé problème à Jean-Marie Beffara et à son équipe, qui a appris la nouvelle par le biais du journal municipal. Un épiphénomène, la galerie Antonine ? Pas vraiment, pour l'opposition qui revient régulièrement sur le dossier des Caravage de Philippe de Béthune.
« On aurait pu en débattre, au moins par principe. Nous pensions que cela ne relevait pas du fait du prince mais du conseil municipal. On frise l'absurde », lance l'opposition qui déplore le traitement du dossier depuis le début. Ce à quoi le maire, Jean-Jacques Descamps, rétorque : « Il fallait un nom pour qu'il soit gravé sur la porte d'entrée. Il fallait se décider en huit jours. Et ce n'est pas pour une décision comme celle-là que nous allions faire retarder les travaux ». La galerie Antonine - dont le coût pour la Ville est de quelque 182.000 € - devrait être inaugurée en juillet.
Le conseil s'est également penché sur les subventions. Cette année, le montant total s'élève, pour l'instant, à 194.376 € (contre 224.335 € en 2009). Jean-Louis Pierre, conseiller de l'opposition, s'étonne : « Les subventions diminuent et de façon importante, environ 10 %. C'est préoccupant pour la vie de nos associations ».
Ce que conteste le maire. « En 2009, la subvention de 25.000 € pour Loches Patrimoine et culture était un fusil à un coup. Notre souhait est de maintenir le volume des subventions en euros constants. Des demandes vont encore nous arriver. Nous avons gardé un certain volant de liquidités. Tous les ans, il y a un complément de subvention dans le budget supplémentaire et de façon ponctuelle », conclut le premier magistrat. Soit une moyenne de 200.000 € versés chaque année aux différentes associations. 

(à suivre.) Vanina Le Gall

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Source : Nouvelle République