lundi 23 janvier 2012

Un vent d'incertitudes soufflerait-il dans les rangs de la majorité municipale ? Lu dans la presse :


Le conseil général réagit aux propos de Pascal Dubrisay, adjoint au maire de Loches, tenu dans notre article « le retour du retable de Jean Poyet », dans la galerie Antonine, paru le 30 décembre 2011.

« Pour répondre à Monsieur Pascal Dubrisay, adjoint au maire de Loches en charge de la culture, qui dit travailler « à la restitution par le Conseil général de ce bien (le retable de Jean Poyet) de la paroisse, prêté dans les années 1960 pour une exposition de trois mois et qui n'est jamais revenu », le conseil général tient à rappeler à Monsieur Dubrisay que :
- La ville de Loches, propriétaire de l'œuvre (et non la paroisse), a confirmé le dépôt de l'œuvre au conseil général de l'Indre-et-Loire en 1998, la ville de Loches n'ayant pas de lieu adapté à sa conservation.
- Une délibération (daté du 5 octobre 1998) du conseil municipal de la ville de Loches acte le prêt de l'œuvre. Cette délibération a été envoyée au conseil général par courrier signé de Monsieur Dubrisay lui-même.
- Cette délibération confirme le dépôt du retable au conseil général pour une durée de quinze ans, soit, en principe, jusqu'au 5 octobre 2013.
- Le conseil général a récemment accepté d'anticiper le retour du retable à la ville, à l'issue de l'exposition Tours 1500 au musée des Beaux-Arts de Tours, où il sera présenté jusqu'en juin 2012.

Le conseil général tient également à rappeler que l'œuvre a fait l'objet d'importances restaurations pour un montant total de 28.960 euros pris en charge pour moitié par la DRAC et pour moitié par le conseil général. »



La toiture de l’unique accès à la cité royale n’est plus étanche. Avec la collégiale, c’est le seul monument qui reste à restaurer dans la ville.
Le pan de mur et le coin de la fenêtre verdissent nettement. Dans cette salle à l'intérieur de la porte royale, les dégâts de l'humidité sautent aux yeux. La faute au toit de l'édifice. Ingénieux pourtant, puisqu'il servit de terrasse d'artillerie : « De là, les canons pouvaient alimenter un tir croisé avec ceux de la tour Louis XI. Ou bien être orientés vers la ville si un assaillant survenait », explique l'adjoint au patrimoine Pascal Dubrisay.
Aujourd'hui, avec le passage du temps, cette terrasse a insensiblement bougé. De quelques millimètres à peine, mais cela suffit à l'eau pour passer à travers. « La plus grande part des eaux pluviales s'écoule par les gargouilles. Mais une petite partie s'infiltre dans la porte royale », poursuit l'élu.

Les travaux en 2013
Selon les sources, on parle de 300.000 € à 500.000 € pour l'étude que mènera un architecte des monuments historiques ainsi que les travaux de sauvegarde. Le diagnostic devrait durer quelques semaines ; le temps de déterminer les travaux exacts qu'il faudra mener pour remédier au problème. Au final, les dalles qui recouvrent la terrasse devront être ôtées une à une pour que, dessous, l'étanchéité soit refaite. Ensuite, on remettra les dalles. Ce sera le prélude à une restauration plus complète de cette porte qui date du XIIe siècle. Les travaux sont prévus pour être lancés en 2013.

Dans quelques jours, la Ville va voter son budget. Celui-ci devrait prévoir une enveloppe en vue de cette restauration. Au côté, sans doute, de la Direction régionale des affaires culturelles, de la Région et du Conseil général, « s'il le souhaite ». Une autre piste est à l'étude : « C'est un lieu d'exposition intéressant. Sans parler des possibilités qu'offre l'accès aux jardins du musée Lansyer », assure Patrick Binet, l'un des responsables du fonds de dotation Loches Patrimoine & Culture. Ainsi, un financement privé est également en train de se dessiner.
Pierre Calmeilles



Dans l'édition d'hier, nous évoquions le projet de restauration de la porte royale (réfection de l'étanchéité et réhabilitation). Les estimations du coût dont nous faisions part – entre 300.000 € et 500.000 € selon les sources – ont fait réagir le maire, Jean-Jacques Descamps.

« L'étude visant à caractériser les travaux à mener coûtera 50.000 € », explique le premier magistrat. C'est le montant qui sera inscrit au budget de la Ville tel qu'il sera voté à la fin du mois « Tant que l'étude n'est pas faite, on ne peut pas connaître les travaux qu'il faudra réaliser et donc pas évaluer leur coût. » La direction régionale des affaires culturelles sera en outre sollicitée pour contribuer au financement de l'étude.
« À la suite de l'étude, deux types de travaux seront déterminés, poursuit le maire. D'un côté, ceux visant au confortement et à la réfection de l'étanchéité. Et de l'autre les travaux d'aménagement intérieur de la porte royale, qui feront l'objet de discussions. »
Les chiffres dont nous parlions hier portaient quant à eux à la fois sur l'étude et le chantier qui s'ensuivra. Les 300.000 € sont notamment mentionnés dans la plaquette du fonds de dotation « Loches patrimoine et culture ».
P.C.
  

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