19/03/2012 05:30
Les hostilités ont démarré dès après la minute de silence inaugurale en mémoire de Janick Courtat, ancien adjoint aux finances, décédé dernièrement (NR de vendredi). Jean-Marie Beffara, leader de l'opposition, a en effet prolongé un débat ouvert dans nos colonnes au moment de déclarer sa candidature à la mairie de Loches (NR du 18 février). Jean-Jacques Descamps lui avait ensuite répliqué, choisissant de le faire dans l'éditorial du bulletin municipal Loches actualités, plutôt que dans les colonnes de La Nouvelle République. Le maire avait alors axé ses critiques sur la charge de vice-président du conseil régional exercée par son opposant numéro 1. Ce dernier a regretté « en période de campagne, l'utilisation par le maire d'un bulletin municipal pour cibler un élu dans le cadre de fonctions que je n'exerce pas pour la Ville ».
Cars rue Quintefol : 50.000 € de surcoût
Les hostilités ont démarré dès après la minute de silence inaugurale en mémoire de Janick Courtat, ancien adjoint aux finances, décédé dernièrement (NR de vendredi). Jean-Marie Beffara, leader de l'opposition, a en effet prolongé un débat ouvert dans nos colonnes au moment de déclarer sa candidature à la mairie de Loches (NR du 18 février). Jean-Jacques Descamps lui avait ensuite répliqué, choisissant de le faire dans l'éditorial du bulletin municipal Loches actualités, plutôt que dans les colonnes de La Nouvelle République. Le maire avait alors axé ses critiques sur la charge de vice-président du conseil régional exercée par son opposant numéro 1. Ce dernier a regretté « en période de campagne, l'utilisation par le maire d'un bulletin municipal pour cibler un élu dans le cadre de fonctions que je n'exerce pas pour la Ville ».
Cars rue Quintefol : 50.000 € de surcoût
Puis, Jean-Marie Beffara a répondu au maire, point par point. Précisant que la restauration de l'église Saint-Antoine, que mettait en avant le maire dans Loches actualités, avait été « engagée sous un mandat précédent ». Sur l'espace Agnès-Sorel ? « Vous avez mis 20 ans pour considérer qu'il était mal conçu. En ce qui concerne la piscine, vous vous l'attribuez, ce qui est très désagréable pour les élus des autres communes car c'est un projet communautaire. » Au sujet du non-renouvellement du contrat ville moyenne avec la Région (et des finances qui vont avec), que le maire avait lié à de fortes contraintes imposées par la région, Jean-Marie Beffara l'a attribué aux lenteurs des réactions de la Ville.
Mais c'est sur les questions de transports – et en particulier les difficultés de la ligne SNCF Tours-Loches – que le socialiste s'est le plus appesanti. Il a indiqué que son mauvais fonctionnement résultait de la mise en place du cadencement (le bouleversement des horaires de train début décembre) que le gouvernement a voulu. « J'aurais aimé, qu'alors, vous vous soyiez associé aux demandes des présidents de Région et de la SNCF de repousser d'un an sa mise en place », a regretté Jean-Marie Beffara. Enfin, sur le passage des cars rue Quintefol, ce dernier, en tant que vice-président du conseil régional a indiqué que si le maire « décidait d'interdire le passage des cars, la Région ferait passer les cars ailleurs. Cela se traduirait dans le budget du conseil régional par un surcoût de 50.000 € ». Jean-Jacques Descamps n'a pas souhaité lui répondre, « maintenant à 100 % le contenu de mon édito. Tout ce que j'ai écrit est vrai ».
repères
La dette en baisse mais importante
Mais c'est sur les questions de transports – et en particulier les difficultés de la ligne SNCF Tours-Loches – que le socialiste s'est le plus appesanti. Il a indiqué que son mauvais fonctionnement résultait de la mise en place du cadencement (le bouleversement des horaires de train début décembre) que le gouvernement a voulu. « J'aurais aimé, qu'alors, vous vous soyiez associé aux demandes des présidents de Région et de la SNCF de repousser d'un an sa mise en place », a regretté Jean-Marie Beffara. Enfin, sur le passage des cars rue Quintefol, ce dernier, en tant que vice-président du conseil régional a indiqué que si le maire « décidait d'interdire le passage des cars, la Région ferait passer les cars ailleurs. Cela se traduirait dans le budget du conseil régional par un surcoût de 50.000 € ». Jean-Jacques Descamps n'a pas souhaité lui répondre, « maintenant à 100 % le contenu de mon édito. Tout ce que j'ai écrit est vrai ».
repères
La dette en baisse mais importante
Le compte administratif 2011 a été adopté. L'opposition a voté contre. Jean-Marie Beffara pointé l'ampleur des « restes à réaliser » (plus de 900.000 €), c'est-à-dire les sommes non engagées par rapport à ce qui avait été prévu dans le budget. Façon de pointer un sous-investissement éventuel. Le maire a répondu que la moitié de cette somme correspondait à des chantiers réalisés, mais pas encore payés, citant l'église Saint-Antoine ou l'espace Agnès-Sorel.
La capacité d'autofinancement de la Ville (autrement dit les marges de manœuvres de la commune en terme d'investissements) atteint 1.109.279 €, soit « un bon niveau » selon la représentante du Trésor public.
La dette a baissé, passant de 10.476.620 € en 2007 à 9.671.670 € à la fin 2011. Elle reste néanmoins supérieure à la moyenne des villes équivalentes.
19/03/2012 05:38
Le devenir de l’école Alfred-de-Vigny a donné lieu à une passe d’armes, entre la majorité et l’opposition, vendredi, au conseil. La vente se précise.
Le devenir de l’école Alfred-de-Vigny a donné lieu à une passe d’armes, entre la majorité et l’opposition, vendredi, au conseil. La vente se précise.
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| Le sort de l'école Alfred-de-Vigny a enflammé les débats. |
Le principe d'une aliénation éventuelle. La tournure est alambiquée. Et sur un dossier aussi clivant que le devenir de l'école primaire Alfred-de-Vigny, elle n'a pas manqué d'alimenter le débat vendredi soir au conseil municipal. « Nous allons saisir la préfecture. Je ne vois pas comment nous pourrions adopter le principe d'une vente éventuelle [de l'école, NDLR]. Sur quelles bases ? Vous nous demandez un chèque en blanc », a commencé Jean-Marie Beffara (PS). « Comme nous l'avons toujours dit, il faudra que le projet [de reconversion des locaux de l'école, NDLR] soit suffisamment intéressant sur le plan économique et social pour la Ville, a répondu le maire (UMP) Jean-Jacques Descamps. Cette vente ne se fera que si le projet est satisfaisant. Nous allons établir un cahier des charges (1) dès la semaine prochaine. Il faudra donc que le projet lui soit conforme ainsi qu'à la vision que la Ville se fait de ce chantier. Vous serez amenés à voter une nouvelle fois pour décider ou non de la vente de l'école. Nous ne vendrons l'école, nous n'abandonnerons ce bâtiment public, que si le projet est à la hauteur. Aujourd'hui, c'est sur le principe que je vous demande de vous prononcer ». L'opposition a d'ailleurs voté contre.
" Un non-sens "
Mais entre-temps, le débat avait pris de l'ampleur. Regrouper les écoles sur le site de Lamblardie « serait un non-sens. Cela irait à l'encontre de tout ce que la pédagogie enseigne. En plus, à la longue, le ministère de l'Éducation nationale nous obligera à n'en faire qu'un seul et même groupe scolaire », a martelé Andre Sehmer (opposition). Jean-Jacques Descamps a répondu que, selon lui, « quelle que soit la majorité en place, à terme, ce regroupement sera décidé par l'inspecteur d'académie. Il y aura du mouvement dans les écoles. Essayons de le maîtriser, plutôt que de nous le laisser imposer ».
La rénovation de l'école Alfred-de-Vigny – que semble écarter pour le moment la majorité – coûterait 1.800.000 € TTC. L'autre hypothèse : la construction d'une nouvelle école atteindrait 2.300.000 €, dont il faudrait déduire, si cette option était retenue, les recettes issues de la vente des locaux d'Alfred-de-Vigny, qu'une ancienne estimation évalue à 1 million d'euros.
(1) Jean-Marie Beffara a également regretté que ce cahier des charges ne soit pas présenté vendredi soir, « contrairement à l'engagement que le maire avait pris ».
à chaud
Pour Anne Pinson, adjointe en charge de la jeunesse : « Ce regroupement d'écoles a beaucoup d'intérêts. Cela permettra des échanges entre les enfants, les préparant au collège où ils seront confrontés à d'autres élèves. Cela créera de la vie nouvelle dans un quartier un peu délaissé ».
Pour l'opposition, « c'est déshabiller Pierre (le quartier d'Alfred de Vigny, NDLR) pour habiller Paul (celui de Lamblardie) ».
Pierre Calmeilles
Mail de la poterie : vers des travaux
19/03/2012 05:21
Mail de la poterie : vers des travaux
Jean-Louis Pierre, pour l'opposition, est revenu sur l'état du mail de la poterie (parking en argile sous la porte royale) à la suite de la neige et du dégel (NR du 20 février). Cette fois-ci, la municipalité envisage la rénovation d'une partie du mail pour des travaux évalués à 26.000 €. Ce chantier devrait être entériné au prochain conseil municipal, le 21 mai.
Petit train touristique : toujours en déficit
Le train touristique affiche un déficit de 7.758 €, comme c'est le cas depuis plusieurs années. Somme qui sera versée aux cars Couderc qui le géraient. Mais la délégation de service public est arrivée à échéance. Elle revient à la société Kéolis, seule candidate. Pour l'opposition, Jean-Louis Pierre a regretté « que d'autres solutions n'aient pas été étudiées et que l'on se rembarque pour trois ans ». Jean-Marie Beffara a renchéri sur le côté « obsolète » du train, tout en demandant que son offre soit améliorée. Jean-Jacques Descamps et Marc Angenault ont répondu que d'autres solutions avaient été recherchées, mais pas trouvées et qu'il était difficile d'améliorer son fonctionnement.
19/03/2012 05:21
L'opposition, par la bouche de Jean-Louis Pierre ou d'André Sehmer, a gratifié le conseil municipal de ses traditionnelles remarques sur l'orthographe ou la formulation des délibérations. Jean-Louis Pierre allant jusqu'à contester que l'expression « J'espère que les Français feront le choix de la rigueur à l'avenir », que le procès-verbal de la précédente séance lui prêtait, ait un quelconque rapport avec un plaidoyer pour « une politique rigoureuse ». Il ne manquait que la règle d'instituteur et le bonnet d'âne… Par contre, les cancres étaient bien là : ils étaient rares, ce qui écoutaient la leçon...
L'opposition, par la bouche de Jean-Louis Pierre ou d'André Sehmer, a gratifié le conseil municipal de ses traditionnelles remarques sur l'orthographe ou la formulation des délibérations. Jean-Louis Pierre allant jusqu'à contester que l'expression « J'espère que les Français feront le choix de la rigueur à l'avenir », que le procès-verbal de la précédente séance lui prêtait, ait un quelconque rapport avec un plaidoyer pour « une politique rigoureuse ». Il ne manquait que la règle d'instituteur et le bonnet d'âne… Par contre, les cancres étaient bien là : ils étaient rares, ce qui écoutaient la leçon...
19/03/2012 05:21
A Jean-Marie Beffara qui lui donnait du « maire UMP », Jean-Jacques Descamps a répondu : « Je n'en ai pas honte. Plus que jamais ! Vous pouvez même dire maire sarkoziste ! ». Des fois qu'on en aurait douté...
P.C.
600 bougies pour Jeanne d'Arc
19/03/2012 05:24
600 bougies pour Jeanne d'Arc
Une manifestation aura lieu le 27 mai pour célébrer la venue de Jeanne d'Arc à Loches, dans le cadre du 600e anniversaire de la naissance de la Pucelle d'Orléans. La municipalité s'est rapprochée de l'association des villes johanniques pour la mettre en place. Sur le modèle de celle célébrant le 500e anni- versaire, apposée naguère sur la Porte Royale, une nouvelle plaque sera installée.
L'œil des caméras de surveillance
Le conseiller municipal d'opposition Denis Maljean a indiqué que deux nouvelles caméras de surveillance (notamment à la porte royale) et deux autres, anciennement installées autour de la boutique Orange et de la mairie, ne sont pas signalées par des panneaux comme le veut la loi. Il souhaite vérifier par lui-même si son domicile n'est pas filmé par une des caméras.
A Jean-Marie Beffara qui lui donnait du « maire UMP », Jean-Jacques Descamps a répondu : « Je n'en ai pas honte. Plus que jamais ! Vous pouvez même dire maire sarkoziste ! ». Des fois qu'on en aurait douté...
P.C.
600 bougies pour Jeanne d'Arc
19/03/2012 05:24
600 bougies pour Jeanne d'Arc
Une manifestation aura lieu le 27 mai pour célébrer la venue de Jeanne d'Arc à Loches, dans le cadre du 600e anniversaire de la naissance de la Pucelle d'Orléans. La municipalité s'est rapprochée de l'association des villes johanniques pour la mettre en place. Sur le modèle de celle célébrant le 500e anni- versaire, apposée naguère sur la Porte Royale, une nouvelle plaque sera installée.
L'œil des caméras de surveillance
Le conseiller municipal d'opposition Denis Maljean a indiqué que deux nouvelles caméras de surveillance (notamment à la porte royale) et deux autres, anciennement installées autour de la boutique Orange et de la mairie, ne sont pas signalées par des panneaux comme le veut la loi. Il souhaite vérifier par lui-même si son domicile n'est pas filmé par une des caméras.
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