École Vigny : l'opposition assure " garder ses munitions "
25/09/2012 05:20
25/09/2012 05:20
Ainsi que nous l'écrivions dans la NR de samedi, l'opposition n'a pas
réagi, vendredi soir, lorsque le maire (1) a expliqué, en questions
diverses, qu'il n'y avait qu'une seule véritable offre d'acquisition de
l'école Vigny (pour une reconversion en hôtel). Mais, par la voix
d'André Sehmer, elle entend aujourd'hui faire savoir que ce n'était,
selon elle, « ni le lieu ni le moment » et qu'elle a « gardé ses
munitions pour le moment où la question serait à l'ordre du jour du
conseil ». Enfin, le maire parlait d'un accord avec l'opposition sur le
fait de conserver les murs de l'école Vigny car il s'agit d'un lieu de
mémoire. André Sehmer tient à préciser que « la proposition de
l'opposition n'est pas la même que celle du maire : il s'agit pour nous
de la conserver en tant qu'école, pas uniquement en tant que vestige ».
Cela va mieux en le disant, d'autant que l'opposition n'avait pas pensé à
le dire pendant le conseil.
(1) Sollicité sur ce point par la gauche.
Par ailleurs, il y a deux représentants de l'opposition dans la commission qui étudie le devenir de l'école Vigny et non un, comme indiqué par erreur dans la NR de samedi.
(1) Sollicité sur ce point par la gauche.
Par ailleurs, il y a deux représentants de l'opposition dans la commission qui étudie le devenir de l'école Vigny et non un, comme indiqué par erreur dans la NR de samedi.
Pierre Calmeilles
> Permis de construire : la Ville se chargera de tout.
A compter du 1er janvier
2013, l'instruction des permis de construire relèvera des services
municipaux. L'opposition a fait savoir sa crainte d'une surcharge de
travail.
> Des navettes pour les Restos du cœur.
Les Restos du cœur
sont installés à Corbery. Un système de navettes, via des taxis, va être
instauré pour permettre aux usagers d'en revenir plus aisément alors
qu'ils sont chargés de paquets.
> Des arbres abattus au bord de l'Indre.
Après qu'une femme a
été sérieusement blessée début juin par la chute de branches d'arbre sur
la promenade qui longe l'Indre en dessous de Maryflor, les lieux ont
été bouclés pendant plusieurs semaines, le temps qu'une étude précise
sur l'état des arbres soit menée. Celle-ci a abouti à l'abattage de
plusieurs d'entre eux, trop dangereux. Et à la réouverture récente de la
promenade.
> 5.000 € pour Loches en voix.
Le conseil général a attribué
une subvention de 18.000 € au titre de la culture. 13.000 € iront au
financement de la saison culturelle et 5.000 € pour celui de Loches en
voix. Pour l'opposition, Denis Maljean a demandé à connaître la
fréquentation exacte de ce festival, la jugeant en substance
insuffisante par rapport au coût de la manifestation. 600 spectateurs
gratuits et 320 payants, a répondu l'adjointe à la culture, Valérie
Gervès.
> Loches sur les grilles du palais du Luxembourg.
Une photo de
Loches figurera au sein d'une exposition qui prendra place sur les
grilles du jardin du Luxembourg, à Paris. Cette exposition mettra en
scène des villes dotées d'un patrimoine historique certain. La commune
déboursera 3.000 € pour la réalisation du cliché et la conception du
panneau.
> Une pétition pour le bistrot.
L'opposition,
simple messagère dans cette affaire, a fait passer au maire une pétition
qui lui avait été remise juste avant le conseil. But de cette
pétition : que le café de la porte Picois puisse disposer de places de
parking en face pour faire une terrasse. « L'idée, a répondu le maire, serait plutôt de faire accepter la fin de la terrasse actuelle pour l'installer totalement de l'autre côté. »
Une charte d'élégance pour habiller la ville
24/09/2012 05:38
24/09/2012 05:38
La ville souhaite plus d'harmonie dans les enseignes commerciales.
La mairie veut harmoniser la ville avec
une charte d’élégance urbaine, en cours de réflexion, qui concernerait
les enseignes et les vitrines des commerces.
Outre la question de la reconversion de l'école Vigny
(lire notre édition de samedi 22 septembre), le conseil municipal, réuni
vendredi, s'est penché sur l'élaboration d'une « charte d'élégance
urbaine ». Il s'agit d'« avoir une harmonie dans la ville, avec des
règles à respecter par les commerces en terme de vitrines, d'enseignes…
etc. De bâtir un document simple et didactique à destination des
commerces », a indiqué le premier adjoint Marc Angenault. « Je ne
comprends pas pourquoi on fait cette charte, dépensant 5.600 €
d'honoraires auprès d'un architecte alors que l'on dispose déjà d'un
document similaire avec l'étude préalable à la révision du secteur
sauvegardé », s'est interrogé André Sehmer (opposition). Le maire
Jean-Jacques Descamps a répondu en substance que le document mis en
avant par l'opposition n'est ni suffisamment précis ni assez simple
d'utilisation.
Insuffisante capacité d'autofinancement
De nouveau, au nom de l'opposition, Jean-Louis Pierre s'est interrogé
sur la nécessité d'accorder un remboursement de frais aux adjoints
lorsqu'ils se rendent loin de Loches, alors qu'ils perçoivent par
ailleurs une indemnité. « Personne ne s'enrichit autour de cette table, a répondu le maire. Un
adjoint touche 700 € d'indemnités, je ne peux tout de même pas lui
demander de payer sur ses deniers un billet pour la Russie » (le déplacement portait sur un projet de jumelage avec une ville russe, Souzdal).
Jean-Jacques Descamps a évoqué rapidement (avant une analyse plus approfondie lors du prochain conseil) l'étude menée sur la Ville de Loches par la chambre régionale des comptes : « Elle pointe que Loches a encore une grande insuffisance de capacité d'autofinancement nette. Autrement dit, nous sommes encore obligés d'emprunter pour rembourser ». A noter dans le même domaine que la Ville compte 94 agents titulaires. Ce qui a fait dire au maire que la Ville était « raisonnable » en matière d'emplois publics.
Jean-Jacques Descamps a évoqué rapidement (avant une analyse plus approfondie lors du prochain conseil) l'étude menée sur la Ville de Loches par la chambre régionale des comptes : « Elle pointe que Loches a encore une grande insuffisance de capacité d'autofinancement nette. Autrement dit, nous sommes encore obligés d'emprunter pour rembourser ». A noter dans le même domaine que la Ville compte 94 agents titulaires. Ce qui a fait dire au maire que la Ville était « raisonnable » en matière d'emplois publics.
Pierre Calmeilles
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