mardi 1 octobre 2013

"Echos du conseil municipal" (suite), par la Nouvelle République

Pour une "vie publique plus apaisée".

Pointant l'augmentation des crédits alloués à la Ville aux honoraires de ses avocats, Denis Maljean (opposition) a estimé lors du conseil municipal de vendredi 27 septembre (lire notre précédente édition) que "la vie publique de Loches mériterait d'être plus apaisée", sous-entendant que cela réduirait le nombre de recours et permettrait de faire des économies. Le maire a renvoyé la responsabilité à ceux qui font ces recours, énumérant ceux pesant sur les projets d'hôtel à l'ancien Super U et à l'école Vigny.

Abandon d'un aménagement.
Au début du conseil, on a appris l'abandon pour cette année de l'étude envisagée quant à l'aménagement du point de rencontre entre la rue des Moulins et la rue Quintefol. Même chose pour l'étude en vue de la rénovation de la médiathèque. "Pas le temps matériel" de les lancer, a expliqué le maire.

Travaux rue Porte Poitevine.
Denis Maljean (opposition) a évoqué des problème de sécurité et d'eaux pluviales qu'entraînerait l'aménagement en cours de la rue Poitevine. L'adjointe aux travaux, Chantal Jamin a précisé qu'en ce qui concerne le réseau d'eaux pluviales, des corrections allaient être apportées.

Collections de l'ancien musée du terroir.
Pour une meilleure conservation des collections de l'ancien musée du terroir, actuellement entreposées dans une salle du sous-sol de la médiathèque, elles vont être déménagées dans une pièce voisine, plus vaste. Du matériel va petre acheté et le personnel formé à la "conservation préventive".

Centre de loisirs.
Il est possible de payer les prestations du centre de loisirs en utilisant le chèque emploi service universel.

Subventions.
Outre la subvention prévue de 1.000 €, le conseil municipal a accordé une aide supplémentaire exceptionnelle de 700 € au théâtre troglodytique du Rossignolet afin de rendre possible son ouverture ; 500 € supplémentaires d'autre part pour le Caméra photo club, notamment en raison de son exposition Loches en 3 D à la Belle époque.
   
    
01/10/2013 
   
Une loi modifie le nombre maximal d'élus dans les communautés de communes. Elle réduit le nombre de sièges. L'intercommunalité lochoise ne comptera donc plus que 46 délégués. La nouvelle répartition des fauteuils entre les 20 communes qui la composent a donné lieu à des discussions serrées. D'autant que Loches voulait voir sa représentation augmenter, ce qui est finalement le cas : 9 élus contre 8 auparavant. Conséquence : des communes seront moins représentées (*). Si un accord n'était pas intervenu, le préfet aurait imposé une répartition à la proportionnelle en fonction de la population de chaque commune. Sur cette base, Loches aurait eu encore plus de délégués (13), comme l'a fait remarquer Jean-Louis Pierre (opposition) lors du conseil municipal de vendredi. Mais ce scénario n'était pas envisageable selon le maire : « Les autres communautés étaient assez nombreuses pour imposer leur décompte qui aurait été moins favorable à Loches » que celui finalement obtenu. Nouveauté : la loi l'impose désormais, à partir de 2014, l'opposition siégera à la communauté de communes.
   
(*) Un élu pour celles qui ont moins de 500 habitants : Azay, Chanceaux, Saint-Bauld, Saint-Quentin et Sennevières ; 2 élus entre 500 et 1.250 hab. : Bridoré, Chédigny, Dolus, Ferrière, Reignac, Saint-Hippolyte, Saint-Jean, Saint-Senoch, Tauxigny et Verneuil ; 3 élus entre 1.251 hab. et 5.000 hab. : Beaulieu, Chambourg, Cormery, Perrusson ; Loches : 9 élus.
    
Pierre Calmeilles
   

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