lundi 2 juillet 2012

Compte-rendu du Conseil municipal de vendredi dernier, par la NR

Enfin le diagnostic sur l'état des remparts
02/07/2012 05:38
 
Mettre d’accord la ville, l’État et le conseil général aura pris du temps. Mais le cabinet chargé de l’étude vient d’être choisi.
   
Les chutes de pierres, en raison du mauvais état des remparts, ne sont hélas ! pas rares.
   
Garer sa voiture au pied des remparts relève parfois de l'acte de foi. Les chutes de pierres en raison du mauvais état des remparts ne sont hélas ! pas rares. L'Association de défense des amis des murailles (Adam), très inquiète de leur dégradation, se désespérait de voir enfin aboutir les discussions entre les financeurs. On voit désormais le bout du tunnel.
 
L'ensemble des remparts de Loches n'a pas un seul et même propriétaires, ce qui corsait l'affaire. Ils appartiennent, selon les tronçons, soit à la Ville, soit au conseil général, soit à l'État, soit encore à des propriétaires privés. Sans parler d'une partie importante des murailles qui sont sans propriétaire identifié nommément.
 
" Un très grand pas "
 
Après des années d'atermoiement, à la fin du mois de février, l'État, le département et la ville s'étaient enfin mis d'accord sur la mise en œuvre du diagnostic et sur son financement, à hauteur d'un tiers par chacun d'eux. La ville avait ensuite lancé un appel d'offres pour sélectionner le cabinet en charge du diagnostic. Vendredi soir, le conseil municipal a retenu à l'unanimité la société Architrav, pour un montant total de 79.000 € TTC, dont 22.000 € à la charge de la ville (+ l'avance de TVA de près de 13.000 €).
« C'est un très grand pas pour l'histoire de Loches, s'est félicité avec emphase l'adjoint au patrimoine, Pascal Dubrisay. Cela fait des décennies que l'on essayait de trouver un terrain d'entente sur ces remparts. Cela fait grand plaisir que les trois parties se soient mises d'accord. » Le maire s'est inquiété d'éventuelles conséquences dues aux changements politiques intervenus à la tête de l'État et du conseil général (Marisol Touraine, devenue ministre, s'apprêtant à céder sa place) depuis la signature de l'accord en février. Mais Pascal Dubrisay a posé la question voici une quinzaine de jours à des représentants des deux institutions : tous ont assuré qu'ils allaient poursuivre dans la même voie.
 
Sur un plan plus politique, Denis Maljean (opposition PS) s'est réjoui « d'entendre pour une fois dire du bien de Marisol Touraine dans cette assemblée ». « C'est la première, en effet, que l'on a fini par convaincre. Celle qui l'a précédée (Claude Roiron, NDLR) n'avait jamais voulu. Et son prédécesseur, d'un autre bord (Marc Pommereau, NDLR), non plus, d'ailleurs », a admis le maire.
Concrètement, le diagnostic devrait commencer à la rentrée de septembre. Pascal Dubrisay espère que les travaux de consolidation (1) proprement dits seront achevés avant le printemps 2013
 
 (1) Pour les travaux, chaque propriétaire (privé ou public) paiera pour les tronçons qui lui appartiennent. Quand le propriétaire n'est pas clairement dénommé, l'État, le département et la ville financeront à hauteur d'un tiers chacun.
 
repères 
 
Porte royale : l'étude lancée
La Porte royale présente des signes de dégradation dues à des infiltrations d'eau. Avec le passage du temps, son toit-terrasse a insensiblement bougé. De quelques millimètres à peine, mais cela suffit à l'eau pour passer à travers. En vue des travaux, les études et le contrôle du chantier ont été confiés vendredi soir au cabinet Architrav (le même que celui qui sera chargé du diagnostic sur l'état des remparts, lire ci-dessus) pour un montant de 44.850 €. Denis Maljean (opposition) s'est félicité que le cabinet soit chargé des deux projets : « Cela devrait donner une vision d'ensemble plus harmonieuse ».
 
Pierre Calmeilles
   
  
Restaurant et polémique repris
02/07/2012 05:25 
 
A la suite de la liquidation judiciaire du restaurant « Le Vicariat », tenu par Yves Krier, le fonds de commerce a été repris le 1er juin, par décision du liquidateur, par Sieur Sausin. Ce dernier est notamment restaurateur au Clos Lucé à Amboise et à Chambord. Il propose de la cuisine médiévale et une activité traiteur. La ville est propriétaire des murs du restaurant. La municipalité a décidé de reconduire les réductions de loyer qu'elle entendait consentir au précédent exploitant (1.300 € par mois cette année au lieu de 1.792,45 € qui serait conforme aux prix du marché, 1.500 € en 2013 et 1.800 € en 2014).
 
Pari
 
L'opposition s'est abstenue. « Nous restons sur notre ligne, a argumenté le socialiste Denis Maljean. Même si l'entreprise choisie est une bonne nouvelle pour Loches en raison de sa réputation, nous considérons cette réduction de loyer comme une aide indirecte de la Ville dont ne bénéficient pas les autres restaurateurs lochois. » Le premier adjoint Marc Angenault a répondu en substance que la situation n'était pas comparable, les autres restaurateurs ayant des bailleurs privés. Toujours pour l'opposition, Isabelle Perrin a ensuite avancé « le risque d'étranglement » que faisait peser sur le restaurateur le retour à un loyer de 1.800 € à l'échéance 2014. Marc Angenault a alors eu beau jeu de pointer la contradiction apparente entre les deux objections formulées par l'opposition. Et le maire a conclu en substance qu'il s'agissait d'un pari sur l'activité de ce commerce.
 
P.C.
    
   
Pub, jeunesse et tourisme
02/07/2012 05:23
 
Création d'un point information jeunesse.
Les conseillers municipaux ont validé la création d'un point information jeunesse dans les locaux de la médiathèque de Loches (avenue des Bas-Clos). Il sera ouvert les mardis et vendredis, de 15 h à 18 h 30, ainsi que les mercredis et samedi, de 13 h 30 à 17 h 30.

Saison culturelle : le tarif réduit augmente. 
L'opposition l'a regretté : la municipalité a décidé d'une augmentation de 15 % (soit un euro) du tarif réduit pour les spectacles de la saison culturelle 2012-2013. Il s'applique aux demandeurs d'emploi, Rmistes, étudiants…

Eau et électricité gratuites pour les campings-cars.
Le terminal chargé du paiement de l'eau et de l'électricité pour les campings-cars sur l'aire de service connaît des pannes fréquentes. La municipalité a décidé que désormais, l'eau et l'électricité seraient gratuites pour les auto caravaniers. « Depuis que c'est gratuit, nous n'avons pas constaté d'excès de consommation. Mais il faudra surveiller », a concédé le maire. « C'est une forme de promotion de l'image d'accueil de la ville », a complété Marc Angenault.

36 mobiliers urbains pour l'information des usagers.
Le marché conclu par la ville porte sur 36 mobiliers urbains dédiés à l'information des usagers (trente de 2 m2, quatre de 4 m2 et deux colonnes urbaines). L'opposition s'est inquiétée d'un tel nombre de mobiliers et de leur esthétique. Marc Angenault a promis la « vigilance » sur ces points. Une charte portant sur le mobilier d'urbain devrait voir le jour dans les mois qui viennent.
   
   
Du changement dans les dépenses
02/07/2012 05:21 
 
Par rapport au budget voté en début d'année, le conseil a réévalué certains investissements, des dépenses imprévues ayant surgi. Ainsi, il a fallu changer les chaudières de l'espace social (centre intercommunal d'action sociale notamment) et du Cosec, l'une menaçant de ne plus fonctionner, l'autre étant en panne. Coût total : 90.000 €. Le diagnostic sur l'état des remparts (lire ci-contre) coûtera à la ville 35.000 € de plus. Autant de surcoûts compensés notamment par des opérations de voirie rue Porte-Poitevine et l'étude de la porte royale qui coûteront moins que prévu, le report à 2013 d'une bonne partie des travaux du centre Aquilon et le non-lancement d'une étude concernant le gymnase de l'école Lamblardie, considérée comme inutile.
   
 
Les Restos du cœur, installés provisoirement dans les locaux de l'ancienne piscine, vont prendre leurs quartiers définitifs le 10 juillet à Corbery, dans les locaux appartenant à la communauté de communes situés immédiatement après le rond-point.
   
  
École Vigny : le maire reste muet
02/07/2012 05:21
 
Vendredi, la commission de suivi des projets de reconversion éventuelle de l'école Vigny (deux selon nos sources) s'est à nouveau réunie. Le soir même, en fin de conseil municipal, l'opposition, par la voix de Denis Maljean, a tenté de faire sortir le maire de son silence concernant la nature de ces propositions : « Peut-être pourriez-vous tenir le conseil municipal informé de ce qui s'est dit lors de cette commission ? ». Fin de non-recevoir de Jean-Jacques Descamps : « Les travaux de la commission restent confidentiels. Elle n'a pas donné d'avis. Elle a écouté les porteurs de projet. Une nouvelle réunion devrait se tenir courant juillet. Si la commission se prononce à cette occasion, nous en parlerons au mois de septembre ». D'ici là, le maire veut décidément que rien ne filtre.
   
   
Échos de conseil...
02/07/2012 05:30
 
Étrange République (1)…
Après une intervention d'André Sehmer (opposition) qui s'inquiétait à l'occasion du conseil municipal de l'état d'avancement de la mise en place de la devise républicaine sur l'école Lamblardie, le maire de Loches, Jean-Jacques Descamps a eu cette répartie : « Nous connaissons tous la devise républicaine – Liberté, égalité, fraternité – et la partageons tous. Même si l'égalité devrait être parfois relativisée… »
Sans doute de l'humour conservateur ?
 
1789 ou 1917 ?
Toujours sur cette question de l'installation de la devise républicaine dans les écoles, le maire a expliqué que l'affaire « suivait son train tranquillement. Et certainement pas de façon révolutionnaire ». On n'en doutait pas…
 
Étrange République (2)
Dans le droit fil de cette discussion, le maire a assuré : « Nous sommes tous républicains ». « Ah non, pas moi », a répondu en aparté son adjoint au patrimoine, Pascal Dubrisay, aux sympathies monarchistes bien connues. Il est vrai que la monarchie peut être constitutionnelle, donc démocratique, alors que la République a parfois été soviétique…
 
Coup double
Le chef de file de l'opposition, retenu par ailleurs, était absent vendredi soir au conseil municipal. Un conseil par ailleurs relativement rapide. Ce qui a fait dire à Jean-Jacques Descamps : « Si Jean-Marie Beffara choisissait de rester au conseil régional plutôt qu'au conseil municipal (il devra trancher sous peu, puisqu'il siège comme député, NDLR), cela ferait des conseils municipaux beaucoup plus courts. » Tout bénef pour le maire, qui ferait ainsi d'une pierre deux coups
 
Absence
Décidément en verve, le maire a eu cette autre réplique concernant son rival socialiste absent à un moment où une des interventions passées de Jean-Marie Beffara était évoquée : « Paix à son âme ! », a lancé Jean-Jacques Descamps. Pas sûr, pourtant, que son adversaire se laisse enterrer si vite
 
Pierre Calmeilles
    

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