02/03/2013
Les commerçants opposés à la vente de l'école Vigny craignent
que
cela entraîne une « désaffection » pour le centre-ville où elle est
implantée.
Après les parents, ce sont les commerçants du centre qui se déclarent
majoritairement opposés à la vente de l’école. Ils craignent une perte
de clientèle.
Le collectif Sauvons Alfred-de-Vigny, formé par des
représentants de parents d'élèves des écoles primaires de Loches, est
allé à la rencontre des commerçants du centre avec une simple question :
« Êtes-vous pour la vente de l'école Vigny, contre ou sans avis ? ».
Soixante commerçants (hors agences bancaires, bureaux…) des rues de la
République, Balzac, Picois, Descartes, Agnès-Sorel ou encore de la
Grande Rue ont répondu, de manière anonyme. Et, selon les chiffres du
collectif, les résultats sont sans appel : seuls 10 % des commerçants
(6, donc) sont favorables à la vente de l'école. Ils sont 61,67 % contre
(37) et 28,33 % sans avis (17).
Voilà qui vient encore grossir
l'escarcelle des opposants à la fermeture de l'école Vigny. En effet,
ainsi que la NR le dévoilait début février, 77 % des parents d'élèves
des quatre écoles de Loches s'y sont, pour leur part déclarés, opposés à
la suite d'un questionnaire élaboré par leurs représentants (1).
Crainte d'une " désaffection " du centre
Qu'est-ce qui, cette fois, rebute les commerçants dans le projet de la municipalité ? « Ils
nous ont dit redouter, si l'école devait fermer, une désaffection du
centre-ville. Certains ont leurs enfants à l'école. Beaucoup ont indiqué
que la qualité de vie dépendait de la présence de l'école en
centre-ville », indiquent les membres du collectif. A contrario,
ceux qui, parmi les 6 à être pour la vente de l'école, ont donné une
raison ont notamment indiqué que l'hôtel prévu à sa place apporterait
une nouvelle clientèle.
Enfin, la pétition lancée par le collectif a réuni 600 signatures « papier » (2). Ses représentants ont rencontré la sous-préfète de Loches le 18 février afin de lui faire part de leur action. Ils ont également demandé un rendez-vous auprès du directeur académique des services de l'Éducation nationale.
Enfin, la pétition lancée par le collectif a réuni 600 signatures « papier » (2). Ses représentants ont rencontré la sous-préfète de Loches le 18 février afin de lui faire part de leur action. Ils ont également demandé un rendez-vous auprès du directeur académique des services de l'Éducation nationale.
(1) Entre 35 à 40 % des familles y avaient répondu. (2) Elle est aussi sur Internet.
Pierre Calmeilles
02/03/2013
L'option d'une ventilation des élèves de l'école Vigny, par niveaux,
dans les écoles existantes réorganisées en trois pôles – le début de la
maternelle à Mariaude, la fin de la maternelle et le début du primaire à
Alban-Sarraute et les plus grands dans l'école Lamblardie – est
désormais abandonnée. L'adjointe aux affaires scolaires, Évelyne
Thibault, l'a annoncé le 15 février lors du conseil d'école de Vigny.
Les orientations récemment données par le ministre de l'Éducation
nationale, qui semblent rejeter le découpage par cycles tel qu'il est
aujourd'hui conçu, enterrent cette piste de travail. C'est ainsi que le 1er adjoint Marc Angenault explique et confirme qu'« elle n'est clairement plus à l'ordre du jour ».
La municipalité avait mis l'hypothèse d'une « ventilation des élèves » sur le tapis en novembre. Un nouveau schéma qui en avait surpris plus d'un, tant, auparavant, le maire avait prôné la construction d'une nouvelle école sur le site de Lamblardie. « On est un peu interloqués : c'est le projet le plus coûteux qui fait son retour », commentent aujourd'hui les représentants du collectif. On en revient en effet au scénario initial. Outre la construction d'une nouvelle école, il prévoit une salle de sport « destinée à recevoir les élèves pendant les temps dégagés par la réforme des rythmes scolaires », complète Marc Angenault. Quoi qu'il en soit, le collectif maintient sa position : non à la fermeture de l'école Vigny.
à savoir
" Les enfants ne sont pas des pions "
> Qu'en pense l'union des commerçants ? L'Union commerciale de Loches (Ucial) n'a pas encore pris de position officielle quant au projet de la municipalité de reconversion de l'école Vigny en hôtel. Elle devrait néanmoins se prononcer sous peu. « Les avis sont partagés. Nous allons faire un petit sondage interne », complète la coprésidente de l'Ucial, Isabelle Drouet.
> « Tout à fait contre ». Isabelle Drouet, qui s'exprime « à titre personnel » est ferme : « Je suis tout à fait contre la fermeture de l'école Vigny et l'implantation d'un nouvel hôtel. Les hôtels actuels ont déjà suffisamment de mal à vivre. D'autant plus que ce projet bloque ceux des établissements existants qui voudraient se rénover. Les banques ne veulent justement pas s'engager à leurs côtés en raison de l'arrivée possible d'un nouvel hôtel. C'est très dommageable pour l'hôtellerie en place. En outre, on a déjà vécu la fermeture de l'école Vautrompeau. Les enfants ne sont pas des pions. Une école primaire à 300 élèves, ce n'est plus une école ! On ne touche pas à une école, surtout avec l'historique de Vigny ».
La municipalité avait mis l'hypothèse d'une « ventilation des élèves » sur le tapis en novembre. Un nouveau schéma qui en avait surpris plus d'un, tant, auparavant, le maire avait prôné la construction d'une nouvelle école sur le site de Lamblardie. « On est un peu interloqués : c'est le projet le plus coûteux qui fait son retour », commentent aujourd'hui les représentants du collectif. On en revient en effet au scénario initial. Outre la construction d'une nouvelle école, il prévoit une salle de sport « destinée à recevoir les élèves pendant les temps dégagés par la réforme des rythmes scolaires », complète Marc Angenault. Quoi qu'il en soit, le collectif maintient sa position : non à la fermeture de l'école Vigny.
à savoir
" Les enfants ne sont pas des pions "
> Qu'en pense l'union des commerçants ? L'Union commerciale de Loches (Ucial) n'a pas encore pris de position officielle quant au projet de la municipalité de reconversion de l'école Vigny en hôtel. Elle devrait néanmoins se prononcer sous peu. « Les avis sont partagés. Nous allons faire un petit sondage interne », complète la coprésidente de l'Ucial, Isabelle Drouet.
> « Tout à fait contre ». Isabelle Drouet, qui s'exprime « à titre personnel » est ferme : « Je suis tout à fait contre la fermeture de l'école Vigny et l'implantation d'un nouvel hôtel. Les hôtels actuels ont déjà suffisamment de mal à vivre. D'autant plus que ce projet bloque ceux des établissements existants qui voudraient se rénover. Les banques ne veulent justement pas s'engager à leurs côtés en raison de l'arrivée possible d'un nouvel hôtel. C'est très dommageable pour l'hôtellerie en place. En outre, on a déjà vécu la fermeture de l'école Vautrompeau. Les enfants ne sont pas des pions. Une école primaire à 300 élèves, ce n'est plus une école ! On ne touche pas à une école, surtout avec l'historique de Vigny ».
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