vendredi 22 octobre 2010

Retraites : des manifestants s'invitent au Conseil régional

Des manifestants s'invitent au conseil régional
22/10/2010 05:43
   
Le hall de l'hôtel de Région à Orléans a été investi hier matin par près de 200 lycéens et étudiants qui ont profité de la présence des élus réunis en séance. 
  
 
L'entrevue avec les manifestants et des élus a permis à l'assemblée régionale de poursuivre ses travaux en toute tranquillité. - Photo NR
    
La session plénière du conseil régional, hier à Orléans, aurait pu être sérieusement perturbée par une manifestation de lycéens et étudiants, mais une entrevue avec les manifestants et des élus a permis à l'assemblée régionale de poursuivre ses travaux en toute tranquillité.
On a frôlé, néanmoins, l'incident lorsque, une fois dans le hall de l'hôtel de Région, quelques jeunes ont fait mine de vouloir grimper dans les étages, retenus de justesse par les agents de la sécurité et quelques élus (PS, PCF et verts).
   
Une heure d'entretien
« C'est à l'UMP qu'on en veut, aux élus qui représentent ce gouvernement qui veut nous imposer cette mauvaise réforme ! » affirmait un étudiant. Tandis qu'un autre ajoutait : « Qu'ils descendent à notre rencontre, qu'ils aient ce courage ! » Le problème c'est que les élus UMP, pas informés de cette demande, étaient dans l'hémicycle, comme si de rien n'était. Finalement, une délégation de manifestants a été reçue par les présidents des groupes politiques (sauf le FN) de l'assemblée régionale, Charles-Eric Lemaignen (Loiret) remplaçant son président Hervé Novelli, absent.
D'emblée, le représentant de Sud étudiants a indiqué : « Le seul préalable à une discussion, c'est le retrait pur et simple de la réforme des retraites, si non le mouvement va se durcir. » Très vite, les manifestants ont expliqué que « c'est le refus du gouvernement d'entendre la rue qui provoque les violences » et que « la réforme, si elle passe, provoquera des émeutes, voire une guerre civile ». Rien que cela.
L'élu UMP a tenté d'expliquer que le texte « est étudié par les représentants élus par les Français et que, en démocratie, ce n'est pas la rue qui décide », mais les jeunes n'étaient pas venus entendre cela. L'un d'eux a aussi précisé : « On n'est pas dans la rue seulement contre la réforme mais contre la politique de Sarkozy. » 
   
____________
Source : Nouvelle République  
  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire