mardi 11 septembre 2012

"Beffara mise sur l'emploi" ... par la NR


Le député entend s’assurer de la concrétisation locale de la politique de l’emploi du gouvernement. Il sera aussi jugé là-dessus.
 
Le député entouré de ses assistantes parlementaires, devant sa nouvelle permanence, en haut à droite de la rue Haut-Picois. Un bâtiment moderne, basse consommation et très reconnaissable. 
Le député entouré de ses assistantes parlementaires, devant sa nouvelle permanence, en haut à droite de la rue Haut-Picois. Un bâtiment moderne, basse consommation et très reconnaissable. 

Inversion de polarité. Marisol Touraine avait sa permanence principale à Montbazon et une antenne à Loches. Son successeur/suppléant Jean-Marie Beffara permute, question d'ancrage. Le député vient d'ouvrir sa base arrière à Loches, dans le haut de la rue Haut-Picois (1). Un bureau y attend les réunions de travail de l'opposition municipale, signe que le député garde, sans surprise, un œil sur les affaires de Loches.
 
> Le cumul des mandats. Selon la formulation de la future loi sur le non-cumul des mandats, Jean-Marie Beffara peut éventuellement se trouver dans l'impossibilité de se présenter aux Municipales. « Ma position est simple : ce sera la loi, toute la loi, rien que la loi. »

> Municipales. « Que l'opposition se structure collectivement pour composer aujourd'hui une équipe qui gagnera demain. Avec ou sans moi. »

> Sort de l'école Vigny. « La commission qui étudie les projets se réunit le 21 septembre. Dans la foulée, se tient un conseil municipal. S'il s'avérait que le maire entend passer en force dans ce dossier dès ce jour-là, l'opposition organiserait un débat public avant. » Sur le fond, faut-il vendre ou ne pas vendre l'école ? « Dans l'état actuel des choses, je dis : " on ne vend pas ", faute d'un projet de regroupement des écoles avec toutes les garanties d'une amélioration pour les élèves. »

En cette rentrée parlementaire, Jean-Marie Beffara s'assigne une priorité : l'emploi. « Un député vote la loi mais doit aussi s'assurer de son application dans le territoire dont il est élu. » Aussi, pour les 150.000 emplois d'avenir promis par François Hollande et qui devraient entrer en vigueur à la fin du mois, Jean-Marie Beffara promet qu'il va « s'assurer que des emplois d'avenir seront créés » dans sa circonscription. Il va donc se rapprocher des élus locaux et des associations.
Même démarche quant aux contrats de génération (qui visent l'accès à l'emploi des jeunes et le maintien au travail des seniors) : « J'ai d'ores et déjà pris contact avec les entrepreneurs et les représentants syndicaux localement. Je vais entamer des visites d'entreprises afin de pouvoir, lorsque la loi sera votée, disposer de relais locaux pour que des contrats de génération soient signés ».

repères
 
> Permanence. « Je veux en faire non seulement un local pour travailler et recevoir la population, mais aussi un local de réflexion à l'échelle du territoire », indique le député.
> Ouverte tous les jours sauf le mardi (trois jours par semaine à Montbazon).
 
la phrase
 
« Le maire fait de la politique non pas sur de la confrontation de projets mais sur des idées vagues qu'il a eues le matin en se rasant »
Le député Jean-Marie Beffara pointe, selon lui, l'absence de projet précis du maire quant au projet de regrouper les écoles sur un seul site (lire ci-contre). Et étend cette critique « pour le tribunal ou la transformation de l'ancienne piscine en lieu associatif. Le maire se plaint que la Région ne l'aide pas financièrement pour monter ces projets. Mais je ne connais aucune collectivité prête à verser des centaines de milliers d'euros sans un projet clair et précis ! »
Jean-Jacques Descamps aura l'occasion de s'expliquer, puisque, dans notre édition de demain, il répondra à nos questions.
  
(1) Le local de la rue Quintefol va donc être fermé sous peu.
 
Pierre Calmeilles
 
 
  
> Rémunération et sa double casquette. Le député se veut « transparent. Mes indemnités sont écrêtées. En tout, je gagne 7.500 € nets par mois. J'ai arrêté ma profession lorsque je suis devenu vice-président du conseil régional. Aujourd'hui, je gagne presque moins qu'avant ». Il ajoute de lui-même l'indemnité de frais de mandat (1), censée « couvrir l'ensemble des frais afférents à l'exercice du mandat », soit 6.412 € bruts.

> Sa démission du conseil municipal. « Ce n'est que l'application de la loi. Je suis suppléant d'une ministre. Du jour au lendemain, je peux ne plus être député. Dans ce cas, si j'avais abandonné ma vice-présidence à la Région, je ne serais plus que conseiller municipal d'opposition : un poste totalement inaudible. »
 
(1) Non soumise à l'impôt sur le revenu.


Banque publique et Région
11/09/2012 05:22
 
Quant au projet gouvernemental de banque publique d'investissement, Jean-Marie Beffara compte sur son autre casquette de vice-président de la Région en charge des finances pour que des entreprises du Lochois puissent avoir un accès facilité au financement. Il faudra pour cela que le ministère de l'Économie fasse un peu de place aux Régions dans la gestion de cette banque. François Hollande doit notamment trancher sur ce point dès aujourd'hui. Jean-Marie Beffara croit savoir que l'« s'achemine vers une structure certes nationale, mais dont le pilotage, au niveau local, sera assuré par les Régions ».
 

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