19/09/2012 05:35
Jean-Marie Beffara (à g.) a pris le pouls de la situation du travail directement auprès de Paul Ferrandez, directeur territorial, et Laurent Coulon, directeur de Pole emploi à Beaulieu-lès-Loches.
Jean-Marie Beffara enchaîne les rendez-vous et les consultations auprès des acteurs socio-économiques du Lochois. Le nouveau député de la circonscription a fait le point lundi avec Laurent Coulon, directeur de Pole emploi et son équipe. Il est venu prendre le pouls de la situation de l'emploi sur le Lochois.
Depuis le redécoupage administratif des zones couvertes par les Pole emploi, le Lochois a perdu le bassin d'activité de Tauxigny greffé désormais à Tours. Sur cette nouvelle zone, les derniers recensements annoncent un nombre de demandeurs d'emplois de 1.650 personnes en catégorie A (chômage longue durée, + 7,8 % entre juillet 2011 et 2012). Ils sont 250 de moins de 25 ans à chercher un travail (+ 9,2 %). Quant aux seniors (plus de 50 ans), la progression est de 13,7 %.
Toute catégorie (chômeur de courte à longue durée), le nombre de demandeurs d'emploi atteint 2.813 personnes (+ 11,1 %). Le faible nombre de jeunes Lochois (415) s'explique par le fait que les moins de 25 ans disposant d'une qualification ont tendance à s'inscrire sur Tours à la sortie de stage ou d'études. « Les jeunes qui sont inscrits ici n'ont souvent pas de qualification. Leur taux de chômage peut apparaître plus bas, mais ce sont des jeunes en plus grande difficulté, estime le député. C'est pourquoi il faut mettre le paquet sur les emplois d'avenir. En France, ce sont 500.000 jeunes sans qualification, dont la moitié serait inscrite au Pole emploi. »
Jean-Marie Beffara a rappelé que l'État dote Pole emploi de 2.000 CDI en plus. « Cela en fait 12 pour le département, dont un poste pour Loches », compte le député. Avec un effectif de 22 titulaires et 2 CDD, un conseiller du Pole emploi de Loches suit en moyenne 130 chômeurs.
X. R-B.
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